
Jérôme Ponnelle assurait l’assistance sur le Rallye du Maroc. Il en garde un souvenir vivace, troublant d’acuité. Lorsqu’il raconte, c’est comme s’il s’était approprié le temps, qu’il nous fait remonter :
« Pour moi, le Rallye du Maroc, c’était une voiture disparaissant dans la nuit noire et froide, quelque part dans les montagnes de l’Atlas. Après de longues heures de routes folles (ces heures là comptaient double !), surgissait l’angoisse quand le matin commençait à poindre. L’angoisse de l’attente.
Soudain, au loin dans la vallée, venu de nulle part surgissait d’abord un panache de poussière , puis une forme, une ombre traçant son chemin tous phares allumés… On aurait dit qu’elle venait de vaincre l’enfer et la nuit! C’était beau , c’était poignant , c’était ça l’histoire des pionniers du Rallye du Maroc. »
Et s’il tardait tant à Jérôme Ponnelle de voir cette voiture sortir enfin des ténèbres, c’est peut-être parce qu’elle était pilotée par… son Papa.
« Pour moi, le Rallye du Maroc, c’était une voiture disparaissant dans la nuit noire et froide, quelque part dans les montagnes de l’Atlas. Après de longues heures de routes folles (ces heures là comptaient double !), surgissait l’angoisse quand le matin commençait à poindre. L’angoisse de l’attente.
Soudain, au loin dans la vallée, venu de nulle part surgissait d’abord un panache de poussière , puis une forme, une ombre traçant son chemin tous phares allumés… On aurait dit qu’elle venait de vaincre l’enfer et la nuit! C’était beau , c’était poignant , c’était ça l’histoire des pionniers du Rallye du Maroc. »
Et s’il tardait tant à Jérôme Ponnelle de voir cette voiture sortir enfin des ténèbres, c’est peut-être parce qu’elle était pilotée par… son Papa.